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Le boulon électrique
9 septembre 2016

Les mauvais produits cosmétiques

'UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à ne plus acheter 185 produits cosmétiques courants contenant des substances allergènes ou des perturbateurs endocrininiens. Se faire du bien ou se faire du mal? Selon l'UFC-Que Choisir, 185 produits cosmétiques courants, mais aussi de marques haut de gamme, contiennent des substances qui peuvent se révéler "préoccupantes" pour la santé de leurs utilisateurs. Parmi eux, dentifrices, déodorants, crèmes pour le visage, après-rasages, soins pour les cheveux, mais aussi lingettes pour bébés. Les substances peuvent être allergènes comme la methylisothiazolinone (MIT), perturbateurs endocriniens comme l'éthylhexyl-methoxycinnamate, ou mauvais pour le foie comme le phénoxyéthanol. Même de grandes marques sont épinglées: parmi les 26 produits contenant des "parabènes à longue chaîne", qui perturberaient le fonctionnement des hormones, "on trouve 3 produits de la marque Roc, 2 produits de chez L'Oréal, 2 produits Carrefour, 2 de Leclerc, ainsi que 17 autres marques courantes", note l'UFC. Les consommateurs ne peuvent même pas se fier à la mention "hypoallergénique", relève l'UFC. Elle figure sur le lait de toilette "Mots d'enfants" de Leclerc, la "Crème pour le change" de Corine de Farme ou encore sur les nettoyants féminins "Physélia Intimate", alors que l'association dit avoir "relevé la présence dans ces produits de MIT", auquel des dermatologues ont décerné en 2013 la palme de "l'allergène de l'année". L'Union européenne doit d'ailleurs interdire la MIT dans les prochains mois. Des lingettes pour bébés des marques Bébé Cadum, Mixa, Nivea, Pampers, (...) contiennent du phénoxyéthanol, alors que l'agence du médicament ANSM a recommandé en 2012 de ne plus utiliser ce conservateur dans les produits destinés à nettoyer les fesses du bébé et de réduire la teneur maximale à 0,4% pour les enfants de moins de 3 ans. "Malgré les alertes répétées des toxicologues et des dermatologues, les fabricants n'ont toujours pas changé leurs pratiques", assure lundi l'association de défense des consommateurs qui propose une carte-repère avec les douze substances les plus à risque à éviter. L'UFC-Que Choisir "recommande de ne plus acheter les produits contenant ces composés, notamment pour les usages les plus à risques (bébés, enfants, produits non rincés après usage)" et appelle les consommateurs à "passer à l'action" et à lui signaler les produits indésirables. La fédération des entreprises de la beauté (Febea) a répliqué dans un communiqué qu'il n'y avait "aucune inquiétude à avoir concernant l'usage des produits cosmétiques présents sur le marché français". Les ingrédients utilisés "font l'objet d'une évaluation scientifique indépendante par des experts européens" et la réglementation européenne en matière de sécurité des produits cosmétiques est "la plus exigeante" au monde.

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